Déambulation

La nef de l’église Saint-Firmin est encadrée par quatre chapelles de chaque côté, encastrées entre les contreforts. Chacune possède un bel autel recouvert de stuc sculpté surmonté d’un retable en stuc décoré, quand il n’a pas disparu. .

En entrant à droite

La chapelle Saint-Éloi, patron des ferronniers et des serruriers.



Dans la chapelle suivante, un tableau du XVIIe représentant Marie-Madeleine méditant sur la vanité du monde. Sous ce cadre, une statue en bois doré de sainte Anne avec Marie enfant.


La chaire, malheureusement très délabrée, qui porte encore des traces de sa décoration, stuc et faux marbre, du XVIIIe siècle.


La chapelle dédiée à la Vierge Marie, avec un somptueux encadrement de gypseries (sculptures sur plâtre) du XVIIIe siècle.


La chapelle Saint-Firmin et son retable sculpté avec un beau buste en bois doré de saint Firmin, le patron de Gordes.


En entrant à gauche

La chapelle des cordonniers, avec son tableau de 1634 qui représente les deux frères saint Crespin et saint Crespinien, patrons des cordonniers, et saint Simon, patron des carriers.


Le banc seigneurial est surmonté d’un grand Christ en croix, vraisemblablement une ancienne croix de procession.


La chapelle funéraire et son tableau représentant le jugement dernier, avec les anges sauvant les âmes du purgatoire.


La chapelle Saint-Joseph, avec des statues plus récentes de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et du curé d’Ars.


La chapelle du Sacré Cœur, avec les statues de saint Roch avec son chien et de saint François.


Le chœur

Le chœur attire l’œil par son autel en bois doré et sa gloire, encadrée de deux anges orants. Au-dessus, un tableau offert par Napoléon III en 1861, représentant sainte Marie l’Égyptienne nourrie au désert par saint Antoine et les anges. Deux autres tableaux représentent saint Dominique et le Rosaire et Saint Louis en Égypte. Des boiseries du XVIIIe réalisées par Granier décorent le fond du chœur, séparé de la nef par une grille de communion du XVIIIe.

De part et d’autre de l’arc de chœur, deux trompe-l’œil représentent, à droite, saint Paul tenant le glaive de la Parole et, à gauche, saint Pierre avec les clefs du Paradis. De chaque côté du chœur, on relève, à droite une statue de saint Firmin et, à gauche, une de la Vierge avec l’Enfant Jésus.


La tribune d'orgue

La tribune d’orgue, protégée par une grille en fer forgé, abrite un orgue Cavalier-Coll en état de marche. De chaque côté, les tableaux de saint Antoine avec, très probablement, le château de Gordes et l’église ancienne, et de saint Dominique éteignant le brandon de l’hérésie, rappel des luttes religieuses qui ont meurtri la région.